Akureyri (Il suffit d’un rien)
Il suffit d’un rien
De traverser les eaux grises
Gratter les ciels couleur de suie
Pour griffonner au soleil un chemin
Qui ramène la montagne déchirée
À la hauteur de nos yeux
Dans le silence et le froid
Frémir sur le blanc d’un horizon figé
Par les anciennes colères du vent
Si fragile
Terre solitaire
Là face au tapis de glace
Des lumières scintillent
C’est presque un été
Plus vite qu’hier encore
Reviennent les mystères
Il suffit d’un rien
De traverser les eaux grises
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