Au bord du lac

En direction du lac, je me promène

Je marche au milieu des chênes centenaires

A travers les branches et les feuilles

Apparaît timidement le soleil

Dans ce matin calme

Tout n’est que charme

Dans cette végétation foisonnante

Aux couleurs chatoyantes

Autour de moi la nature s’éveille

Je n’ai plus de repère, je la laisse faire

Au-dessus de moi, passant de branches en branches un écureuil

Furtivement, au loin un chevreuil

Tranquillement, je marche le cœur léger

Les yeux écarquillés

Je m’approche du lac

Je viens de marcher dans une flaque

J’arrive au bord du lac

Magnifique spectacle

L’eau ondule sous le petit vent

Une eau aux reflets d’argent

De l’autre côté, je distingue un vieux pêcheur barbu dans la brume

Il essaye de capturer depuis des heures des poissons qui le narguent

Et soudain au milieu du lac

Je vois percer à la surface de l’eau une tête

Surpris, je sursaute

Mon cœur se met à battre la chamade, une naïade ?

Oui, une jeune fille au corps nu nage

Entre le pêcheur et l’impertinente

Je choisis la merveille au corps de sirène

Elle captive de plus en plus mon regard

Impossible de m’échapper, elle m’a pris dans son filet

Il commence à faire chaud, à l’ombre d’un arbre je m’assieds

Elle m’appelle, mais je ne sais pas nager

Je vais sans un mot pendant des heures la regarder

Maintenant que tu as mordu à son hameçon

Tu es perdu mon pauvre garçon

J’attendrai sur la berge qu’elle me rejoigne pour m’apprendre à plonger

Pour aller voyager ensemble au fond du lac pour l’éternité